Pourquoi avoir accepté de parrainer ce salon ?
Parce que cela concerne les enfants. Les fonds collectés permettront au Secours Populaire de les aider à partir en vacances, d'accéder à la culture, aux loisirs et aux sports. C’est une cause qui me touche énormément. Les enfants sont notre avenir, il faut bien s’occuper d’eux. Je participe chaque année à Solid’Art en tant qu’exposant et c’était tout naturel que j’accepte de le parrainer cette année.
C’est une reconnaissance pour le graffeur que vous étiez il y a 20 ans ?
Quand j’ai commencé, le graffiti avait une mauvaise image. On était bien sûr loin de penser que cette discipline aurait une telle aura et une telle importance dans le marché de l’art contemporain. C’était un milieu qui jaillissait, cela m’a animé mais cela a été un passage. Je me considère désormais comme un peintre à part entière et plus comme un street artiste. C’est la raison pour laquelle je ne me fais plus appeler Zest.
Il y a un état d'esprit Solid’Art ?
Complètement. Ce salon va dans le même sens que ce qui a guidé la fondation de l’association Line up, il y a une quinzaine d’années. Faire connaître le travail d’artistes locaux qui n’ont pas forcément un réseau établi. Depuis six ans, Solid’Art est devenu un événement important. Les 90 artistes présents cette année ont été sélectionnés par un comité artistique présidé par Numa Hambursin, le directeur du Mo.Co. C’est un gage de qualité. Mais c’est aussi une manifestation populaire puisque des ateliers, des rencontres, des réalisations collectives de fresques y sont organisés.
Toute la programmation artistique.