Montpellier crée des liens avec la Mauritanie

Deux fois plus grande que la France, la Mauritanie est l'un des états africains les plus stables. Contrairement à ses voisins maliens et algériens, le pays n'a pas subi d'attaque terroriste sur son sol. Cependant, la Mauritanie, en raison de ses caractéristiques géographiques et climatiques, rencontre des difficultés dans le domaine de l’accès à l’eau. Ses ressources sont largement inexploitées et inégalement réparties. En outre, l’urbanisation rapide de la Mauritanie exerce une pression supplémentaire sur le secteur de l’eau et de l’assainissement.

Accès à l’eau potable 

C’est la raison pour laquelle Montpellier a passé, le 10 octobre, une convention portant sur un projet de renforcement de l’accès à l’eau potable pour les populations vulnérables de Kiffa, seconde plus grande ville de Mauritanie. Ce projet de coopération, piloté par l’Agence française de développement (AFD) et l’Agence de l’Eau, est particulièrement attendu à Kiffa. « Peu de projets de coopération solidaire sont menés dans la zone », explique son maire, Jemal Ould Keboud, venu spécialement à Montpellier pour signer la convention. 

Villes européennes engagées

Le même jour, l’eau était toujours au centre de la conversation entre le maire de Montpellier et Fatimetou Abdel Malick, gouverneure de la région de Nouakchott. Les deux élus ont signé une déclaration d’intention afin que Montpellier intègre, aux côtés de Nouakchott, un consortium international de grandes métropoles engagées sur la question de l’eau. « Les activités déjà réalisées depuis ce partenariat ont permis de mettre en place plus de 145 km de réseau d’eau auquel 16 écoles sont aujourd’hui raccordées », indique Fatimetou Abdel Malick, qui est également vice-présidente de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF).