L’état civil point de départ des généalogistes
Connectez vous au site archives.montpellier.fr. Commencez par la rubrique « Rechercher une personne » : état civil, listes nominatives de la population, passeports pour l’intérieur… Plusieurs documents précieux vous permettent d’entamer votre démarche. L’état civil, décliné en « naissance », « mariages », décès », est le point de départ de tout bon généalogiste. Un conseil, démarrez en consultant les « tables décennales » qui vous proposent, de 1903 à 2012, une recherche alphabétique. Une fois le nom et la date des actes vérifiés, reportez-vous au registre original. Les actes de mariage sont les plus riches en information, indiquant la plupart du temps, date, lieu, profession des parents, vous ouvrant ainsi de nouvelles voies d’exploration.
Des listes électorales aux passeports pour l’intérieur
La récente mise à disposition d’une sélection de listes électorales, entre 1848 et 1913, classées de manière alphabétique, permet une recherche d’habitant même né dans une autre commune. Un index complet des « Morts pour la France 1914-1918 », classé de manière alphabétique, ainsi que le registre de déclaration des noms juifs (édicté par décret impérial du 20 juillet 1808) fournissent des sources d’informations complémentaires. Sans oublier la collection exceptionnelle de « passeports pour l’intérieur », tenant registre de 1791 à 1914, des déplacements de voyageurs, véritable mine de renseignements, pouvant indiquer, selon les époques, la taille, la couleur des yeux ou des cheveux de l’individu.
L’exception montpelliéraine : de 1823 à 1929, un recensement annuel
Autre source incontournable pour les généalogistes : les « listes nominatives » ou « recensements ». Véritable « photographie » de la population, permettant, à partir du nom des rues, de reconstituer la liste des habitants, des métiers, des commerces, de la constitution de chaque foyer (parents, enfants, domestiques…). Avec près de 170 mètres linéaires dans les réserves, c’est l’un des fonds les plus importants des archives. Complétant le traditionnel recensement quinquennal, Montpellier fait partie des exceptions et a réalisé un recensement annuel entre 1823 et 1929. Mais attention, si le site internet des archives vous permet d’obtenir les cotes des documents conservés entre 1791 et 1936, il vous faudra vous déplacer en salle de lecture (voir encadré) pour pouvoir les consulter. Ou y découvrir, numérisés ou microfilmés, certains documents réservés, comme le plus ancien registre de la ville faisant apparaître l’identité d’un Montpelliérain, en l’occurrence une Montpelliéraine, Esther Grasset, baptisée dans l’Église réformée en août 1560.
Les Archives municipales de Montpellier sont installées au 3e étage de la médiathèque centrale Émile Zola. L’accès en salle de lecture se fait uniquement sur rendez-vous : 04 67 34 87 50 – am.dac@ville-montpellier.fr. Ouverture les lundis, mardis et jeudis de 10h à 16h30. Pour tout complément de recherche visiter le site des archives départementales de l’Hérault : archives.pierresvives.herault.fr
Tous les registres d’état civil antérieurs à 1905 y sont en consultation libre, ainsi que de nombreux autres documents : matricules militaires, registres de notaires, cadastres…
Appel à contribution
Les archives municipales ont fait numériser plusieurs registres de délivrance et de visas des passeports pour l’intérieur (1791-1914), soit près de 20 000 pages. Elles proposent aujourd’hui aux internautes intéressés de participer au référencement des patronymes, professions et lieux contenus dans les passeports.
Contact : Clémence Segalas-Fricaud – mail : clemence.segalas@ville-montpellier.fr