« Être montpelliérain, c’est aimer ce territoire et vouloir en être partie prenante. » C’est ainsi que Michaël Delafosse définit une sorte de feuille de route à la cinquantaine de personnes venues l’écouter le 25 janvier. Réunis dans la salle du Conseil municipal, tous avaient en commun d’être des néo-montpelliérains, installés dans la ville depuis moins d’un an. Le maire de Montpellier, visiblement heureux de les accueillir, a survolé l’histoire de la ville en quelques grands épisodes et a insisté sur une constante, une sorte de fil rouge qui parcourt les siècles : « Montpellier est une ville tolérante, qui accueille tout le monde. Celui ou celle qui vient y fonder son projet de vie est bienvenu. » Il a également insisté sur le développement démographique important de ces dernières décennies : 25e ville de France il y a 40 ans et désormais hissée à la 7e place.
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Transparence et explications
Ayant présenté les atouts de la Métropole (gratuité des transports, engagement vers la décarbonation, richesses culturelles), Michaël Delafosse s’est prêté au jeu des questions/réponses avec ses nouveaux administrés. Se voulant transparent, il n’a pas caché les insuffisances qu’il entend combler en matière de voirie dans certaines rues, les protestations envers les travaux ou la pénurie de logements. Il a tenu à expliquer certaines décisions comme par exemple, la fin de l’aide à l’achat de vélos électriques. « Le budget municipal n’est pas extensible. L’objectif était de créer une dynamique. 46 000 personnes en ont bénéficié. » Cependant certaines aides demeurent, comme l’acquisition d’un VAE d’occasion ou d’un kit d’électrification jusqu’à hauteur de 200 euros. Les cyclistes peuvent aussi toujours bénéficier de 30 euros pour faire réparer leurs vélos dans un magasin situé sur le territoire de la Métropole.
Les forces du territoire
À cette ancienne habitante de Strasbourg qui déplore de ne pas pouvoir faire entrer son vélo dans le tramway, le maire a expliqué que cette mesure avait été prise suite à de nombreuses plaintes d’usagers âgés ou handicapés. « Les plus vulnérables doivent être pris en compte. Il est prévu de faire le point dans six mois. » Répondant à une interrogation, Michaël Delafosse a réaffirmé son volontarisme sur la question énergétique. Détaillant les aides de la Métropole à la rénovation thermique et le développement des réseaux de chaleur, il a réaffirmé l’engagement de multiplier par quatre la production d’énergie locale. Enfin, s’adressant à un monsieur ayant quitté Toronto, au Canada, pour s’installer à Montpellier et qui s’inquiétait du marché du travail, le maire a loué les « forces grises » du territoires (instituts de recherche de pointe, secteur hospitalier reconnu, incubateurs de startup performants) et le développement exponentiel des industries culturelles et créatives. « Nous sommes le territoire le plus créatif en création d’entreprises. N’en doutez pas, la ville vous donne une multitude d’opportunités pour réussir votre projet de vie. C’est un pacte d’accueil que je vous propose. »