Aux Cévennes, dans les locaux en transition de l’ancienne maison de quartier Jean-Pierre Chabrol, sise avenue Louis Ravaz, deux associations ont été implantées pour maintenir l’activité malgré les travaux en cours sur les résidences. AVEC (association vivre ensemble en citoyens dans le quartier des Cévennes) est investie dans le quartier depuis 25 ans et elle accueille ce nouvel espace numérique avec beaucoup d’intérêt. « C’est très important pour les associations et les habitants. La dématérialisation est quelque chose de complexe et nous sommes tous les jours aux côtés des habitants pour les accompagner vers plus d’autonomie, témoigne Fatia Boukhenter, la présidente. Je remercie tous les financeurs et notamment l’État car il est essentiel que nous ayons ici une salariée, qui est une médiatrice multimédia, ainsi que tous les bénévoles. »
Faciliter l’accès aux soins
L’autre association, l’ASPIC, est de constitution plus récente. Née en 2020, elle gère la maison pluridisciplinaire de santé. « C’est une association multiprofessionnelle de santé qui a vu le jour dans un but très précis, celui de lutter contre les inégalités d’accès aux soins. Nous avons donc décidé de nous regrouper pour faciliter cet accès. Dès 2021, nous avons mis en place des ateliers d’informations et, pour nous aider, une médiatrice de santé a été recrutée. Son rôle est d’aller vers les habitants et des ramener vers le parcours de santé. Aujourd’hui, ce bureau partagé avec AVEC va nous permettre d’assurer des permanences », commente Karine Martinez, la présidente d’ASPIC.
Michaël Delafosse, maire de Montpellier, a remercié les deux associations pour leur investissement au cœur du quartier. « Vous relevez les défis de la cohésion sociale et de l’accès aux soins. Le soutien de la Ville de Montpellier aux associations est essentiel car la transformation du bâti, cela ne marche pas sans les forces associatives. Ce quartier n’est pas simple. C’est la plus grande copropriété privée de Montpellier. Nous sommes à l’œuvre pour la reconquête d’une vie publique. Je sais que l’on n’avance pas assez vite pour les habitants. Mais on avance et notre détermination est totale. »