Antoine Miralles, 21 ans, a été le premier à être fusillé, le 14 mars 1944, sur la butte du stand de tir de la Madeleine, à Villeneuve-lès-Maguelone. 15 autres suivront jusqu’au 11 juillet suivant. Neuf de ces jeunes « terroristes » (le plus vieux avait 38 ans) avaient été déclarés coupables par la Cour martiale de la Milice de Montpellier, les sept autres par le tribunal militaire allemand de Nîmes. Ils n’ont pas eu droit de se défendre devant leurs juges.
« Des âmes vaillantes »
Cet épisode tragique a été commémoré jeudi 14 mars par le Préfet de l’Hérault, entouré des associations patriotiques, d’anciens combattants et de nombreux élus. Rassemblés devant la Stèle des Fusillés, route de Sète à Villeneuve-lès-Maguelone, ils ont rendu hommage à ces « âmes vaillantes », comme les a désigné Véronique Négret, maire de la commune. De son côté, Patrick Poitevin, président du Centre régional d'histoire de la résistance et de la déportation de Castelnau-le-Lez, a rappelé que ces 16 hommes étaient la partie visible de tous les résistants, qui ont bravé le régime nazi et ses suppléants français.
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Cette cérémonie est le coup d’envoi des nombreuses manifestations qui rythmeront les prochains mois, à l’occasion des 80 ans de la Libération de la France.
