Piloté par l’université d’Oulu en Finlande, le projet réunit trois villes européennes (Tallinn en Estonie, Oulu et Montpellier) ainsi que plusieurs universités et acteurs privés spécialisés dans la gestion de la lumière urbaine. L’objectif est d’explorer les bienfaits de l’obscurité pour la préservation des sites culturels et le bien-être des citoyens, tout en limitant les nuisances lumineuses.
Unique représentante française, Montpellier s’engage ainsi dans cette expérimentation grandeur nature sur l’esplanade du Peyrou, où seront testés de nouveaux modèles d’éclairage respectueux des enjeux de sécurité, de sobriété énergétique et d’esthétique urbaine.
Le Peyrou, laboratoire d’une révolution lumineuse
La Métropole contribue activement à plusieurs volets du projet, en cartographiant et analysant l’esplanade du Peyrou pour identifier les meilleures stratégies d’éclairage, en testant de nouveaux dispositifs lumineux tout en recueillant les retours des habitants et en développant un modèle reproductible destiné aux décideurs et concepteurs d’éclairage.
« Cette initiative vise à mieux maîtriser la lumière artificielle en favorisant un éclairage doux et respectueux de la biodiversité, explique Clare Hart, vice-présidente de la Métropole, déléguée au Rayonnement international et à la Coopération européenne. Ce projet permet ainsi de valoriser le patrimoine sous un nouveau jour, en mettant en avant l’interaction entre lumière et obscurité et d’expérimenter des solutions d’éclairage intelligentes qui pourraient être déployées sur d’autres sites urbains sensibles. Il ne s’agit pas d’allumer plus, mais d’éclairer mieux. »
Le projet s’étend de janvier 2025 à janvier 2028.
Un partenariat d’envergure européenne
En lien avec le Plan Lumière de Montpellier et sa démarche de transition écologique, cette initiative s'inscrit dans le programme Horizon Europe - Nouveau Bauhaus Européen, géré par la Commission européenne. Elle bénéficie d'un financement total de 3,86 millions d'euros, dont 135 125 euros alloués à la Métropole de Montpellier pour l'établissement de son site pilote. Cette subvention est avantageuse pour la collectivité sur le plan financier, car elle ne nécessite aucun investissement de sa part et, au contraire, reçoit des fonds pour sa mise en œuvre.