Une œuvre vivante singulière et poétique
« NiDS s'installe à Montpellier ! et j'en suis ravi. Cela se passe dans les rues du centre de la ville j usqu’au 16 novembre. J'aurai grand plaisir à vous partager une visite guidée durant cette période. Merci à L'Atelline qui nous ouvre les portes de cette magnifique ville, » annonce le scénographe plasticien, constructeur, Jean-Michel Caillebotte. L’œuvre sonore et vivante NiDS est proposée à l’initiative de l’Atelline et soutenue par la Ville de Montpellier.
C’est ainsi qu’en novembre, dans la ville de Montpellier, d’étranges villages de nids sont apparus, jour après jour, prenant greffe dans le cœur de l’Écusson. Des villages singuliers, animés, comme des évocations de nids d’oiseaux, d’habitats nomades, tels que les constructions des favelas brésiliennes, les caravanes des roms, les cabanes des villages flottants de pêcheurs vietnamiens.
Une invitation à lever les yeux
Des espaces d’hospitalité à nos imaginaires, une invitation à lever les yeux, à écouter vraiment, à s’arrêter un instant, à y revenir si l’on veut. Une œuvre qui se nourrit d’un vif intérêt pour une réflexion sociale et culturelle et qui interroge aussi la relation complexe entre réalité et représentation, entre ce que l’on voit et ce que l’on veut croire, entre ce qui est et ce que nous imaginons. Un équilibre sur le fil entre allégorie et réalisme brut. C’est en observant l’habitat des oiseaux migrateurs, que ce sculpteur, scénographe, plasticien et graphiste, qui se passionne pour la poésie du mouvement, a eu l’intuition que la transhumance animale et le nomadisme humain avaient de nombreux points de convergence. Avec ces installations fragiles et éphémères, il bâtit des ponts métaphoriques et suspendus entre le génie bâtisseur de ces espèces souvent menacées et l’architecture des peuples nomades ou migrants. Placés en hauteur, accrochés aux façades, ces « nids » insolites forment quatre villages thématiques successifs, quatre structures espace-temps bruissant de sons, de roucoulements et de conversations.
>>> Plus d'informations sur : latelline.org/nids/
>>> À propos de l'artiste : jeanmichelcaillebotte.com
Parcours libre et visites guidées par l’artiste Jean-Michel Caillebotte – Infos pratiques
Ces quatre nids sont installés dans la cour de l’Hôtel d’Aurès, dans l’allée centrale de la Maison des Chœurs, dans le Jardin de la Reine et sous l’arche de l’aqueduc St Clément-jardin du Peyrou. Il est possible de les découvrir jusqu’au 16 novembre, seul, en famille ou à l’occasion des visites guidées du concepteur de l’œuvre.
Parcours des quatre sites : environ 1heure : Accès libre de 12h à 18h, en semaine (sauf le 12 novembre) et les 9, 10, 11 et 16 novembre de 10h à 18h.
- Jardin de la reine ;
- Maison des chœurs ;
- Hôtel d’Aurès ;
- Jardin du Peyrou.
Visites commentées par l’artiste Jean-Michel Caillebotte : Jusqu'au 13 novembre, à 12h30 et 18h (sauf les 7 et 12 novembre) et du 14 au 16 novembre, à 12h30 et 17h.
(Réservation obligatoire pour les groupes scolaires : inscriptions auprès de Cloé Sébille mediation@latelline.org).
Informations et réservations sur : latelline.org/nids/
L’Atelline : Hôtel des Postes. Place de la Lavande- 34990 Juvignac - 04 99 54 69 07 .
La naissance de « Nids » est venue d’une rencontre avec une population bulgare aux abords de la ville de Toulouse, dans un endroit que nous pourrions identifier comme étant un « No Mans Land », mais ce projet s’est, aussi nourri de mes immersions, de mes voyages qui m’ont offert « l’ouverture de mes sens ». Un regard, des sons, des odeurs… J’ai été invité dans l’intime des familles que je rencontrais, et dans mes cellules chantent encore leurs fragments d’histoires. Les nomades… Celles et ceux que l’on nomme aussi migrateur, errant, ambulant, bohémien, forain, bédouin, vagabond, tzigane, romanichel, pérégrin, saltimbanque, changeant, instable. Ils nous ressemblent, mais ils nous sont différents. Ils restent étrangers, car en pratiquant le nomadisme ils ne s’ancrent pas dans un habitat stable. Itinérance, L’idée est d’amener le regardeur à découvrir des endroits où une rapide identification sensorielle lui permettra de reconnaitre ces lieux de vies fragiles de la migration. En explorant simplement l’habitat des oiseaux et des nomades, j’invite à porter notre regard vers le haut. Dans une acceptation plus large et en s’inscrivant dans une histoire culturelle plus vaste, ces NiDS nous questionnent sur l’altérité et la construction de « l’étranger ». Relatant de nos simples conditions humaines et sans jugement sur ce que nous sommes, je cherche simplement un dialogue émotionnel avec le visiteur en l’interpellant avec humour et humanité sur des dimensions fragiles et fortes à la fois.
L’Atelline est une scène conventionnée qui accompagne, soutient et programme les artistes appartenant au champ des arts vivants. Leurs œuvres - chorégraphiques, théâtrales, scénographiques, ou pluridisciplinaires - ont la particularité de s’écrire avec, pour et dans les espaces publics. Nous sommes soutenus par le Ministère de la Culture – DRAC Occitanie, la Région Occitanie, Montpellier Méditerranée Métropole, le Département de l’Hérault, la Ville de Montpellier. NiDS fait à mon sens partie des œuvres en mesure de surprendre passant.e.s et habitant.e.s dans leur quotidien et de s’adresser par là à des populations et pas seulement à des publics. Elle fait le pari de la beauté, de la contemplation. Son grand humanisme, son ode à la fragilité évoquent celle de nos existences. C’est selon moi ce qui en fait sa puissance. Nous programmons le 9 novembre à Clapiers et le 6 décembre à Murviel-les-Montpellier : AN ASSEMBLY, une performance participative créée par des personnes qui ne se connaissent pas. Seize membres du public vont se rassembler pour une heure et à l’aide d’un scénario écrit avec précision, vont construire une histoire qui évoque la persévérance. Cette œuvre de théâtre unique et d’une grande actualité fait vivre une expérience personnelle et émouvante – et cela sans public. Et puis d’autres aventures s’écrivent, à découvrir sur notre site : latelline.org
Directeur artistique, scénographe, metteur en scène, comédien : Jean-Michel Caillebotte
Administratrice – régisseuse : Sandrine Boisson
Chargée de diffusion : Julie Caillebotte
Création sonore : Émilie Mousset
Musicien : Rémy Oiseau
Création effets spéciaux : Paul Perez – Faux départ
Régie son et effet : Guillaume Bautista
Constructrice plasticienne, technicienne montage : Delphine Lancelle
Constructrice plasticienne, technicienne montage : Angela Trinquet
Constructeur, technicien montage : Alain Verdier
Constructeur végétalisation : Michel Aberbour
Régie accroche technicien cordiste : Nicolas Marcel