Au départ, Techno is Our Life est une page Facebook destinée à diffuser des livestreams. Devenue rapidement une association à but non lucratif sous l’impulsion du jeune artiste originaire de Juvignac, Tom Peretto, elle organise depuis des évènements autour de la musique électronique.
Soirée et after au Dieze
Les amateurs du genre devraient trouver leur bonheur avec le Techno Is Our Life Festival organisé ce samedi 13 janvier à Montpellier. Le « before », accueilli par le bar Kaywest, lancera l’évènement dès 21h. La soirée se déroulera ensuite au Dieze Warehouse jusqu’à 7h du matin. Les plus endurants pourront également profiter d’un « after » sur place jusqu’à midi. « Nous avons renforcé l’organisation par rapport aux éditions précédentes. Le line-up est plus conséquent cette année, même si nous restons sur l’idée de mélanger les artistes internationaux et locaux. Ce n’est pas seulement une fête techno. Nous avons voulu recréer une atmosphère de « free party ». Les deux salles du Dieze ont été décorées dans une ambiance « jungle » et berlinoise, le système son du club a été amélioré pour l’occasion, il y aura de nombreux stands ludiques ou donnant de la visibilité à des causes associatives. Et surtout, nous aurons un « after » jusqu’à midi au Dieze. C’est extrêmement rare de pouvoir organiser un after dans ce lieu, où à Montpellier en général », détaille Tom Peretto, l’organisateur.
Une immersion autant sonore que visuelle
Pour que l’immersion du public soit totale, un soin particulier a été accordé à l’ambiance visuelle du festival : décor « forest », stands divers, laser show, lights show et V-Jing (mix visuel en temps réel sur des écrans LED). Les prestataires sont originaires de la région. « J’aime bien aider les gens à démarrer ou développer leur activité, à trouver leur voie. Dans notre domaine, ce n’est pas facile. Pour moi, faire travailler les acteurs locaux est primordial. Cela correspond à l’esprit d’ouverture et aux valeurs hétéroclites de la musique techno », insiste Tom Peretto.
« Mélanger les goûts et les générations »
Le line-up rassemble une vingtaine d’artistes locaux et internationaux aux styles différents. Les têtes d’affiche sont Manu Le Malin (pionnier du hardcore en France), Crystal Distortion et 69 dB (membres des Spiral Tribe), Jacidorex et Ghost In The Machine. AcidPach, Chôkô et Bandikoot participeront quant à eux à un versus live à trois inédit. La scène locale sera aussi bien représentée avec la présence de Fl!m, Echoes, Bckyrd ou Paul Nazca. « Les styles différents des artistes et l’allongement de la plage horaire de l’évènement permettent plus de diversité musicale tout au long du festival. C’est très important en soi, mais aussi par rapport à la diversité du public. J’ai envie de mélanger les gens, les goûts, les générations… La musique, c’est aussi du partage ! », s’enthousiasme le DJ-organisateur, qui espère près de 2 000 personnes ce week-end.
Réservations conseillées ici.
Trois évènements « électro » à Montpellier en 2024
I LOVE TECHNO : Le festival s’étale sur trois jours, du 29 au 31 mars, dans trois lieux différents. L’Opéra Comédie accueillera la soirée du 29 avec Vidéochose et Canblaster. La soirée du 30 se déroulera au Parc des Expositions : I hate models, Indira Paganotto, Irène Dresel, Mathame, Nico Moreno, Whomadewho et Alex Wann sont au programme. Enfin, le 31, Doppelgang, L’homme debout et Doctr se produiront à la Halle Tropisme.
Festival Tohu-Bohu : Organisé dans le cadre du Festival Radio France Occitanie Montpellier (du 8 au 24 juillet) sur la place de l’hôtel de Ville, Tohu-Bohu s’attache à mettre en valeur la scène électronique européenne. L’an dernier Avalon Emerson, Carista, Logic1000, Audrey Danza et Azu Tiwaline s’y étaient produits.
Festival Dernier Cri : La 9e édition se déroulera en novembre prochain, avec une volonté de fédérer les acteurs du territoire en lien avec les musiques électroniques. En plus de la programmation musicale et festive, des tables rondes et des conférences sont organisées pour les professionnels et les jeunes artistes. L’an passé l’artiste Gaëlle Scali, originaire de Montpellier, et qui travaille désormais à Montréal, était l’invitée de marque de l’évènement.