Votre relation à la musique ?
Hardik Chauhan : La musique fait partie intégrante de ma vie depuis l’enfance, elle reste indissociable de mon identité et de mon style de vie. Même lorsque je me suis installé en Allemagne pour suivre une formation d’ingénieur bio médical, cette passion pour la musique ne m’a jamais quittée. Et j’ai pu continuer à nourrir ici en Europe ce voyage musical. Je suis donc très impatient de faire découvrir ma musique à Montpellier.
Premier concert en France, à Montpellier ?
Hardik Chauhan : J’ai déjà visité la France, mais c’est la première fois que j’ai l’occasion de m’y produire en concert. C’est une magnifique occasion de rencontrer le public français. Et de faire découvrir ma musique à tout un nouveau public, ici à Montpellier. Dans le nom de l’association « So Bollywood », c’est peut-être le nom de « Bollywood » qui attire en premier votre attention. En Occident, la musique indienne lui est souvent associée. Pourtant, la musique que j’interprète, n’a rien à voir avec Bollywood. C’est un répertoire en Gujarati, une langue parlée par près de 62 millions de personnes dans le monde. L’Inde est le berceau de 216 langues (dont 22 langues officielles) et par là d’une incroyable diversité culturelle. J’appartiens à la communauté Gujarati et je suis donc très impatient de faire découvrir la richesse de sa tradition musicale.
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Votre programme ?
Hardik Chauhan : Je vais interpréter quelques compositions originales, dont je suis à la fois l’auteur et le compositeur. J’y explore les émotions diverses que nous traversons tout au long de notre vie. J’incorpore aussi à mon répertoire des éléments de la culture et des traditions Gujarati. Chaque langue véhicule sa propre identité et ses spécificités sonores. Les chansons sont un medium puissant pour comprendre la culture d’une région particulière. Elles racontent les histoires des communautés, leurs rituels, leurs façons de penser. Pour le public occidental, c’est l’occasion de saisir l’Inde dans une perspective nouvelle et fascinante. Le chant, son interprétation, sont aussi très différents des codes occidentaux, et offrent donc au public un moment unique et mémorable.
Chants et traditions du Gujarat ?
Hardik Chauhan : Le répertoire de musiques populaires du Gujarati est au cœur de mon programme. C’est une musique que j’étudie depuis l’enfance. Certaines des compositions que je vais interpréter datent du 16e siècle. Tout en rendant hommage à ce répertoire je souhaite le présenter dans un style qui m’est personnel. En y ajoutant plusieurs de mes compositions, donc un répertoire que l’on peut qualifier de « moderne », élaboré tout au long de ces dernières années.
Une conversation musicale avec Hardik Chauhan - dimanche 16 mars, 18h30 – Maison pour tous Voltaire – 3 square Jean Monnet – Tel 04 48 18 62 16 – Ligne de Tramway n°3, Arrêt MPT Voltaire
