Contrairement au printemps dernier, où les agapes avaient été contrariées par une alerte météo, le 20e anniversaire du parc Clemenceau a bien été célébré ce 2 septembre. Mieux, à la mi-journée, de nombreux militants associatifs, proches riverains et habitués du site ont accueilli les élus dans une joyeuse atmosphère. 20 ans déjà ! Après le départ du commissariat pour les rives du Lez, cet espace rare au cœur de ville de plus de dix hectares était menacé par un projet immobilier puis un autre de halles couvertes. Une mobilisation citoyenne s’éleva pour s’y opposer et, après une farouche bataille, qui dura près de 8 ans, le projet de parc fut accepté par Georges Frêche, alors maire, après les élections de 2001. L’association PAVé, indissociable de sa présidente Eliane Urtado, se souvient de cela parfaitement et, aujourd’hui, une revue de presse fournie, consultable en affichage dans le parc, rappelle les épisodes les plus homériques. Le parc Clemenceau est désormais un des parcs les plus fréquentés et animés de la ville. Ce serait ici, assure un connaisseur, que l’on produirait le meilleur compost de la ville.
Quentin DMR, avec le concours du studio 411, est l’auteur de la fresque installée sur les grilles d’entrée et (re)inaugurée ce samedi. C’est une succession de têtes profilées en noir et blanc au milieu desquelles on retrouve l’habillage de la future ligne 5 de Barthélémy Toguo. « J’ai voulu rendre hommage aux habitants et aux commerçants du quartier et évoquer la future arrivée du tramway », dit-il timidement tandis qu’Eliane Urtado invitait les gens à y retrouver leur tête ou celle d’une connaissance. À l’heure des échanges avec les élus, deux représentants du collectif Ligne 5 ont procédé à une fausse inauguration de la station Clemenceau à travers une déclamation poétique. Dès lors, la visite des stands pouvait débuter…
