Dès aujourd’hui, les douze experts désignés par les institutions de l’UE et le ministère français de la culture auront entre les mains le deuxième« bidbook » d’une soixantaine de pages présentant la candidature du territoire montpelliérain au titre de Capitale européenne de la culture 2028. Les autres villes françaises retenues dans l'étape finale en février dernier (Bourges, Clermont-Ferrand et Rouen) ont fait de même de leurs côtés. Avant la décision annoncée le 13 décembre, le jury devrait se déplacer dans les villes candidates.
154 communes engagées dans la candidature
De nombreux critères sont examinés : la ligne éditoriale du projet, la dimension européenne, l’organisation et la capacité à fédérer les collectivités, les acteurs culturels et les habitants. La candidature montpelliéraine satisfait à toutes ces exigences. L’union de la métropole montpelliéraine avec les collectivités voisines fédère 154 communes engagées dans l’aventure. Toute l’année, le territoire a démontré son dynamisme par un foisonnement d’événements qui ont rencontré un large public : des expositions, de la musique, de la danse, des rencontres, des workshops… Un travail qui, au-delà de l’obtention du label de Capitale européenne de la culture, ne sera pas vain.
Préparer 2028
Être capitale culturelle de l’Union européenne est un défi important pour le territoire. S’il est désigné le 13 décembre, il aura alors quatre ans pour mettre en œuvre la programmation culturelle annoncée. Chaque année, deux villes dans deux États membres sont désignées, ainsi qu’une troisième, située dans un État candidat à l’adhésion. En France, Paris, Avignon, Lille et Marseille ont déjà été Capitales de la culture entre 1989 et 2013. En 2028, la ville française lauréate sera accompagnée de Ceské Budejovice en République tchèque et de Skopje, la capitale de Macédoine du Nord.