Les moustiques-tigres transmetteurs de virus
Les femelles moustiques-tigres pondent leurs œufs, sur la paroi ou le rebord des récipients. Et au milieu du printemps, les œufs éclosent dès qu’ils entrent en contact avec de l’eau (pluie, arrosage…) : ils donnent alors des larves qui, au bout de 5 à 6 jours, deviennent des moustiques adultes et… piqueurs. Ce phénomène se produit avec des eaux propres comme sales. Le moustique tigre a colonisé la métropole. De mai à novembre, le potentiel transmetteur des virus de la dengue, du chikungunya et du zika, fait l’objet d’une surveillance renforcée par les autorités sanitaires. Vous pouvez signaler sa présence sur anses.fr/fr
Des gîtes larvaires, un peu partout chez soi
Seaux, vases, soucoupes, fûts, citernes, récupérateurs d’eau, chéneaux et gouttières, bondes et rigoles, pneus, boîtes de conserve et tout petit réceptacle d’eaux pluviales…. C’est une foultitude de petites collections d’eau artificielles.
Ces gîtes de reproduction sont, en grande partie, fabriqués par l’homme. Ils se trouvent, pour 80 % d’entre eux, au sein des domiciles privés : cours, jardins, terrasses, balcons… Impossible de les recenser tous et de les traiter systématiquement à l’état larvaire, car ils pullulent et sont aléatoires dans l’espace et dans le temps
Donc pas d’eau pour les moustiques
Alors, pas de tergiversation ! La façon la plus efficace de se protéger de ces nuisances en amont, c’est de vider les eaux stagnantes, curer, ranger, couvrir avec des toiles moustiquaires. Ou, mieux encore : chaque fois que possible, supprimer physiquement ces gîtes. Et convaincre son voisinage de faire de même, car agir isolément n’est pas suffisant : il faut se mobiliser collectivement. Privé d’accès à l’eau, le moustique-tigre ne se reproduit pas : « Zéro éclosion, zéro invasion ! »