La Ville de Montpellier a franchi une nouvelle étape dans la lutte contre le stationnement irrégulier en généralisant la vidéoverbalisation à tous les quartiers. Ce dispositif, initialement limité à une douzaine de sites emblématiques tels que le Peyrou, l’avenue de Toulouse ou le cours Gambetta, s’applique désormais sur l’ensemble du territoire urbain équipé de caméras de surveillance.
Un dispositif simple et efficace
Le principe est simple : grâce aux images transmises en temps réel par les 411 caméras déjà installées (un chiffre qui atteindra 508 d’ici la fin de l’année), les policiers municipaux ou les agents du Centre de Supervision Urbaine (CSU) sont en mesure de constater à distance certaines infractions, principalement liées aux stationnements et aux dépôts sauvages et de dresser une contravention.
Infractions ciblées et sanctions immédiates
Les infractions visées sont précises : stationnement sur les pistes cyclables, sur les passages piétons, en double ou triple file, ou encore devant des accès privés. Les cas les plus graves, jugés dangereux, peuvent donner lieu à une mise en fourrière immédiate du véhicule.
Surveillance 24h/24
En parallèle, le dispositif permet également de sanctionner les dépôts sauvages de déchets, notamment aux abords des déchetteries en dehors des horaires d’ouverture. Le dispositif repose sur le travail d’une quinzaine d’agents assermentés, répartis en plusieurs équipes. Installés derrière les écrans du CSU situé à l’hôtel de ville, ils assurent une surveillance quotidienne 24h/24.
De 35 à 135€ d’amendes
Les montants des amendes varient selon la gravité de l’infraction : 35 € pour un stationnement gênant, 135 € pour un stationnement très gênant et 65 € pour les dépôts sauvages. En 2024, plus de 44 000 contraventions ont été dressées dans le cadre de ce dispositif. Les infractions relevées sont transmises directement à l’Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions qui les adresse au contrevenant.

