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La restauration de la statue, prévoyant son nettoyage, le colmatage des fissures et la reprise des couleurs d’oxyde de fer, a été réalisée pour le compte de la Ville pour un montant de 48 252, 61 euros TTC.
Elle retrouve à partir du lundi 24 juillet les autres copies de statues antiques disséminées dans le quartier Antigone : l’Apollon, le Discobole, la statue de Diane, de Dionysos ou de Démosthène. Avec une mise en lumière particulière, réalisée à l’occasion du concert de clôture du Festival de Radio France.
Découverte en 1863 sur l’île grecque de Samothrace par le jeune consul français et archéologue amateur Charles Champoiseau, la Victoire de Samothrace est sans doute avec la Vénus de Milo l’une des plus célèbres statues de l’Antiquité.
« Aujourd’hui même, je viens de trouver, en fouillant, une statue de la Victoire ailée… en marbre et de proportions colossales. Par malheur, je n’ai ni la tête, ni les bras, à moins que je ne trouve des morceaux en fouillant aux alentours. Le reste… est presque intact et traité avec un art que je n’ai jamais vu surpassé dans aucune des belles œuvres grecques que je connais ; … Les draperies sont tout ce que l’on peut rêver de plus ravissant : c’est de la mousseline de marbre collée par le vent sur des chairs vivantes… » Lettre de Charles Champoiseau au Marquis de Moustier, ambassadeur de France à Constantinople, le 15 avril 1863.
©Ville de Montpellier
©Frédéric Damerdji
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