« Le logement social est un choix politique qui permet de loger les travailleurs essentiels, souvent aux horaires décalés, comme les conducteurs de bus et de tramway, le personnel du CHU ou les agents de la voirie. Refuser cet accès à un logement pour tous, c’est construire de l’exclusion », explique Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de la Métropole.
Selon le rapport de la fondation Abbé Pierre, paru le 6 décembre, la Ville de Montpellier a atteint 624 % de son objectif de logements sociaux pour 2020-2022. Elle affiche ainsi un taux de 24 % de HLM parmi les résidences principales sur la commune, se rapprochant des 25 % que devra tenir la Ville en 2025. De bons réusltats dus aux efforts que fournit Montpellier en faveur d'un accès solidaire au logement.
Plus d'infos sur le palmarès SRU de la fondation Abbé Pierre : fondation-abbe-pierre.fr
Un plan ambitieux et des mesures phare
- En plus d'un plan ambitieux de construction de nouveaux logements sociaux mis en œuvre depuis 2020, la Ville a mis en place l'encadrement des loyers et des meublés saisonniers, afin de maintenir une offre de logements suffisante dans les secteurs en forte tension et prévenir les loyers abusifs.
- Elle s'est également engagée dans la lutte contre les marchands de sommeil en se portant partie civile aux côtés de la fondation Abbé Pierre et de l'association Habiter Enfin ! au procès de la résidence Font Del Rey.
- Dans le cadre de la lutte contre l'habitat indigne, les habitants du bidonville de Celleneuve ont été relogés en 2022, dans un village de transition dans le quartier de la Rauze, avec pour objectif d’accompagner les résidents vers le relogement.
- Enfin, en 2023, la Métropole de Montpellier a institué un permis de louer, afin de s’assurer que les logements mis en location ne risquent pas de porter atteinte à la santé et à la sécurité de ceux qui y vivent.
Plus d'infos : montpellier3m.fr