Sapeurs-pompiers : pose de la première pierre du troisième centre de secours de Montpellier

Il n’a pas été aisé de trouver une parcelle idéale pour accueillir l’implantation de la troisième caserne des sapeurs-pompiers de Montpellier au sud de la commune. C’est désormais chose faite au 614 de la rue du Mas Saint-Pierre et sous la forme d’un bail emphytéotique de 99 ans et sans contrepartie. La pose de la première pierre de cet équipement a été effectuée le 8 juillet, en présence du général Éric Florès, directeur et chef de corps des sapeurs-pompiers de l’Hérault (Sdis 34), de Kléber Mesquida, président du conseil départemental de l’Hérault, Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de la Métropole de Montpellier, et de François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault. Le chantier a débuté depuis plusieurs semaines et la réception des travaux est espérée d’ici un an et demi. Cette caserne couvrira le sud de Montpellier, mais aussi les localités de Lattes et de Pérols.

Foncier réservé pour la 4^e à Montferrier-sur-Lez

« Notre département accueille 15 000 habitants par an, dont la moitié sur la métropole. Nous avions des besoins opérationnels avec un accès facilité en centre-ville et à l’autoroute pour effectuer nos missions et diminuer la sollicitation des centres de Montaubérou et de La Paillade. En France, les Sdis qui créent des centres de secours, avec un plan de recrutement pour le réaliser, on n’en voit pas beaucoup », a souligné le général Éric Florès qui a remercié les autorités présentes pour leur investissement sur ce dossier.  

« Oui il fallait une 3^e caserne à Montpellier et nous préparons la 4^e avec un emplacement réservé à Baillarguet à Montferrier-sur-Lez, qui nous permettra, le moment venu, de dégager des crédits pour un autre centre de secours afin de faire face en particulier au risque feu de forêt sur cette partie Nord », a complété Michaël Delafosse en disant également qu’il y a sur ce territoire une très forte culture du risque et que « nous n’urbanisons plus comme avant ». Évoquant la grande transformation urbaine en cours, le maire de Montpellier a indiqué que « cette caserne sera le premier équipement public après l’école Samuel Paty de ce quartier en devenir qui prendra le nom de Montpellier Sud et qui a vocation à accueillir un projet urbain avec 8 000 logements ». 

Fourgon pompe tonne électrique

« Dans cette ville qui s’agrandit, ce projet de centre de secours était une nécessité absolue, rappelle Kléber Mesquida. Nous affichons beaucoup de détermination pour donner aux sapeurs-pompiers des moyens pour fonctionner sur les plans bâtimentaire, logistique et opérationnel avec des moyens humains renforcés ». Le département compte aujourd’hui 4 500 soldats du feu, dont 850 professionnels et des personnels administratifs, techniques et spécialisés. Poursuivant sur le plan pluriannuel d’investissements, le président du CD34 a précisé qu'il était de «16 millions d’euros cette année. À Montpellier, nous avons notamment investi dans un fourgon pompe tonne électrique d’une valeur de 850 000 euros ». 

Enfin, François-Xavier Lauch s’est félicité de pouvoir compter sur « un des Sdis les mieux équipés et opérationnels de France ». Pour lui, Montpellier a fait le choix « de la bonne méthode, celle qui consiste à répartir les forces en divers points du territoire et en fonction des axes de communication ». Le préfet a également estimé que « poser des équipements publics, construire une caserne, c’est un acte de vie collectif important pour structurer un quartier ».