Depuis plusieurs années, la cuisine centrale de Montpellier fonctionne au-delà de ses capacités. Mise en service en 1982, elle avait été conçue pour produire environ 8 500 repas par jour destinés aux cantines des écoles. Avec la croissance très forte de la population (4 000 nouveaux habitants chaque année) et le développement des écoles, elle atteignait ponctuellement 12 800 repas, dépassant largement son seuil de fonctionnement. Cette saturation a même conduit la Ville, un temps, à externaliser jusqu’à 3 000 repas quotidiens. La nouvelle tarification sociale a entraîné également une participation de 1 000 élèves supplémentaires dans les cantines de la ville.
16 000 repas produits sur place
Avec ses 5 000 m² de surface et son implantation au cœur de Montpellier Sud, la Cité de l’alimentation permettra de préparer 16 000 repas chaque jour dès la rentrée 2028. Ce nouvel équipement assurera une production stable, 100 % municipale et sans recours à un prestataire extérieur. Il offrira aussi une meilleure organisation logistique, avec des quais modernisés et des espaces de stockage adaptés.
La production modernisée et plus locale
La Cité de l’alimentation est conçue pour renforcer la qualité des repas. La partie transformation, avec une légumerie, une conserverie et une pâtisserie, sera vitrée et ouverte au public. L’occasion d’organiser des visites pour les classes et les parents d’élèves. Un jardin pédagogique est prévu, ainsi que des cours de cuisine pour les enfants. La proximité du Marché Gare permettra également un approvisionnement local en circuit-court, déjà largement présent dans les menus montpelliérains.
Conçu à hauteur d’enfants
Au-delà de la production, la Cité de l’alimentation est pensée comme un lieu d’éducation. Une cuisine adaptée aux enfants leur permettra de participer à des ateliers culinaires et de découvrir les gestes de base de la préparation alimentaire. Un amphithéâtre accueillera des rencontres, des débats et des formations autour de l’alimentation durable.
Enfin, un jardin pédagogique de 500 m² offrira aux élèves la possibilité d’apprendre le cycle des plantes, de s’initier au compostage et de comprendre l’importance de la biodiversité.
Une fois que la Cité de l’alimentation sera en service, l'ancienne Cuisine centrale du quartier Pas du Loup sera vendu. Les recettes couvriront une partie du coût du projet, soit 60 millions d’euros.
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