Ils étaient tous réunis sur le parvis de l’hôtel de Métropole pour une photo collective lors de leur présentation officielle, le 28 novembre. Eux, ce sont les nouveaux effectifs de sécurité de la police municipale (PM), de la police métropolitaine des transports (PMT), du groupement de sûreté résidentielle inter-bailleurs (GSRI), des agents de la réserve communale de sécurité civile et des agents de protection des écoles (APE).
« La police métropolitaine des transports était une promesse de campagne. C’était aussi une demande d’autres maires comme celui de Pérols. Désormais, elle assure une présence dans les transports en commun et lors de certains grands événements publics, comme à l’Arena, où nous étions parfois confrontés à des tensions. Aujourd’hui, nous avons un recul de l’insécurité de 30 %. Ce n’est pas moi qui le dis, mais le ministre de l’Intérieur. Le procureur de la République loue votre action contre le harcèlement de rue », estime Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de la Métropole. Dotée de 33 agents, la PMT passera à 40 agents début 2025. « Ce sera la police des transports la plus importante de France devant Orléans et Nantes. Nous avions appris par Twitter qu’une brigade de la Police nationale serait dédiée aux transports en commun. Nous l’attendons. Elle arrivera ».
Bientôt 240 policiers municipaux
Le nombre de policiers municipaux était de 182 il y a encore trois ans. D’ici à la mi 2026, il sera porté à 240. Cette augmentation des effectifs prend en compte la hausse de la population et illustre une volonté d’assurer le continuum de sécurité, notamment en lien avec la Police nationale. Dans les faits, 15 agents (sur les 21 prévus) ont rejoint le Groupe de Soutien Opérationnel afin de répondre aux enjeux de la fin de la semaine. La brigade cynophile (4 agents maîtres-chiens) et l’Unité nuit (15 agents supplémentaires) complètent le dispositif. « Montpellier est de plus en plus citée en France, ce fut le cas la semaine dernière au congrès Maires, comme référence en matière de sécurité. J’ai eu récemment un appel du maire de Bordeaux qui voulait savoir pourquoi notre police municipale était armée et comment elle a été formée. Dans quelques semaines, nous présenterons notre futur hôtel des sécurités », poursuit Michaël Delafosse.
« Nous tenons notre parole »
Du côté du GSRI, la brigade de tranquillité du logement social, 26 personnes composent actuellement l’équipe, mais elle sera portée à 43 unités courant 2025. En fin de journée et la nuit, ces équipes sont à pied d’œuvre « pour améliorer la qualité de vie dans le parc social et adresser un message de fermeté à ceux qui pourrissent le cadre de vie en se livrant à des trafics », dixit Michaël Delafosse. Il se félicite de toutes ces forces qui contribuent à la sécurité du quotidien. « Nous tenons notre parole en matière de sécurité et nous avons fait un choix budgétaire fort pour financer ces effectifs. »
Enfin, un hommage appuyé a également été rendu aux 23 agents de protection des écoles (APE) qui, aux heures d’entrée et de sortie, sécurisent le chemin des écoliers et participent à l’apaisement des mobilités.