Paul Watson, le défenseur des baleines, est emprisonné au Groenland depuis plus de deux mois. La Ville de Montpellier a apporté son soutien au fondateur de Sea Sheperd en installant son portrait dans le hall de l’hôtel de Ville, action doublée d’une prise de paroles appelant à sa libération, en présence de militants de cette ONG. « L’heure est grave car Paul Watson qui a toujours défendu les cétacés risque aujourd’hui l’extradition au Japon qui est un des pays où les conditions carcérales sont les plus dures au monde », s’inquiète Eddine Ariztegui, adjoint au maire de Montpellier chargé de la Protection animale.
Défenseur des baleines
« Sa faute ? Aucune. Il a simplement voulu défendre les baleines et rappeler qu’il y a eu un moratoire international dans les années 1980 qui prévoyait l’interdiction de la commercialisation de leur viande. Depuis plusieurs années, des pays comme la Norvège, l’Islande ou le Japon ne le respectent plus. C’est aussi une forme de vengeance pour le Danemark qui a été critiqué par l’association de Paul Watson pour le massacre des dauphins aux îles Féroé. » Entouré de ses collègues élues Marie Massart et Clare Hart, il a ensuite appelé le Danemark et le Japon à cesser toutes les actions en justice contre Paul Watson et l’état français à mettre une pression suffisante au plan international pour qu’il retrouve la liberté.
"Il a dédié sa vie à la protection des océans"
S’exprimant au nom de Sea Sheperd, Christelle Mot a dénoncé « le mandat d’arrêt émis par le Japon contre un homme qui a dédié sa vie à la protection des océans ciblant particulièrement la chasse des baleines. Avec Sea Sheperd, il voulait s’interposer physiquement entre les braconniers et les espèces en danger et c’est ce qu’il faisait depuis dix ans dans ce sanctuaire baleinier antarctique ».