Le projet montpelliérain présenté le 23 mai par les différents acteurs, sera soumis en novembre au ministère des Transports. Outre la Région Occitanie et le Département de l'Hérault, cinq intercommunalités (Sète Agglopôle Méditerranée, Lunel Agglo, Pays de l’Or, Vallée de l’Hérault, Lodévois et Larzac, Pic Saint Loup) portent ce dossier qui s’appuie déjà sur l’offre de transports existants et amplifie son développement. Ainsi, sur la période 2025-2034, le SERM entend proposer :
- Une fréquence de trains sur l’axe Nîmes-Lunel-Montpellier-Sète renforcée, avec 6 trains par heure (toutes les 10 minutes).
- Des trains de 5h à 23h, et il y en aura davantage les heures creuses et le week-end.
- Des nouvelles lignes de cars express et de bus à haut niveau de service vers les zones périurbaines et rurales. Les temps de parcours seront améliorés par le développement de sites propres et de voies réservées.
- Le développement des pôles d’échanges multimodaux, avec des parkings relais interconnectés avec le tramway et les trains.
- La sécurisation des modes actifs (vélo, trottinette, marche, etc.).
- Des déplacements simplifiés avec une billettique partagée.
Prochaine étape en décembre
« Ce choc d’offres nécessite un choc d’investissement, estime Michaël Delafosse, président de la Métropole de Montpellier. Sur un axe ferroviaire littoral saturé, le cadencement et la ponctualité des trains passe inévitablement par la construction de la phase 1 de la LGV Montpellier-Perpignan. Par ailleurs, la construction de la ligne 5 de tramway comme l’extension de la ligne 1 d’ici fin 2025 feront du réseau ferré montpelliérain l’un des plus denses de France ».
La prochaine étape est dans le camp du gouvernement qui doit, avant le mois de septembre, organiser une conférence nationale de financement, avant de dévoiler en décembre les projets retenus.