Les productions montpelliéraines à l'affiche de Cinemed 2025

17-10-25 - 06:30
Le festival du film méditerranéen qui s’ouvre le 17 octobre à Montpellier, a sélectionné plusieurs films ayant bénéficié du Fonds d’aide ICC de la Métropole. Cinq œuvres de jeunes auteurs et de producteurs engagés sont programmées. Une belle diversité qui reflète la vitalité artistique du territoire.
Le Pont
© La Belle Affaire Productions
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Jusqu’au 25 octobre, près de 200 films sont programmés au Cinemed. Depuis sa création, les organisateurs ont à cœur de mettre en valeur les talents de la région en présentant plusieurs courts et longs métrages conçus, réalisés ou produits localement. Parmi ceux projetés cette année, plusieurs ont reçu le soutien de la Métropole de Montpellier, par le biais du Fonds d’aide ICC. 

  • Finir au soleil d’Ephrem Koering

La mère de Louis, 9 ans, se montre de plus en plus distante. Louis ne s'en rend vraiment compte que le jour où elle s'absente pour une soirée entière. Un sentiment d'angoisse le saisit alors. Serait-elle capable de les abandonner, lui et son frère ? 

Finir au soleil
© Sélénite Productions

Produit par Sélénite Productions, basé à Saint-Jean-de-Védas, Finir au soleil est le premier court métrage professionnel d’Ephrem Koering, né en 1993 à Montpellier. Tourné au parking Circé Odysseum et à Villeneuve-lès-Maguelone, le projet a été accompagné en résidence d’écriture par la Métropole, dans le cadre d’un dispositif dédié à la jeune création. À cette occasion, l’auteur a travaillé avec le réalisateur montpelliérain Jean-Baptiste Durand.

Projection samedi 18 octobre à 14h (Centre Rabelais), en présence du réalisateur et de Jean-Baptiste Durand.

>>> Lire l'article : La fabrique d'un film 

  • Mes fantômes arméniens de Tamara Stepanyan 

Le père de la réalisatrice, mort soudainement en 2020, était un acteur de théâtre et de cinéma très populaire en Arménie. À travers un dialogue avec son fantôme et, au delà, avec ceux du cinéma arménien, Tamara Stepanyan entame un voyage cinématographique personnel dans l’histoire du cinéma de l’Arménie soviétique.

Mes fantomes arméniens
© Bapla Films

L’ensemble de la post production image et son de ce documentaire franco-arménien s’est fait à Montpellier, au sein de Bapla Films. La réalisatrice, née en 1982 en Arménie, vit aujourd’hui en France et est considérée comme l’une des figures majeures du Nouveau Cinéma arménien. Plusieurs de ses films, documentaires et fictions, sont sélectionnés et récompensés dans de nombreux festivals internationaux. 

Projection samedi 18 octobre à 18h15 (Centre Rabelais) en présence de la réalisatrice et de la productrice Alice Baldo. 

  • Ce que regardent les statues de Léo Blandino 

Barnabé, un homme modeste et discret, travaille comme gardien dans un musée. Il a passé des années à en contempler les œuvres d’art jusqu’à les connaître dans les moindres détails. Un jour, il découvre que certains tableaux commencent à étrangement se pixéliser. Il rencontre Louisette, une restauratrice d’art qui accepte de l’aider à comprendre ce mystérieux phénomène.

Ce que regardent les statues
© Les Films Invisibles

Tourné au musée Fabre, ce court métrage de 23 minutes est né d’un appel à projets initié par l’établissement culturel. L’intégralité de l’équipe artistique et technique est originaire de Montpellier, y compris Jean-Baptiste Durand, qui y tient le rôle principal.

Projection dimanche 19 octobre à 14h (Corum – salle Einstein).

  • Le Pont de Léa Triboulet 

Alors qu’elle travaille comme repéreuse pour un film, Léa Triboulet tombe sur le pont duquel sa mère s’est suicidée alors qu’elle était adolescente. Elle décide alors de se confronter à ce lieu en le filmant et s’interroge sur la manière dont l’espace se charge d’une mémoire intime.

Le Pont
© La Belle Affaire Productions

Ce court métrage méditatif explore avec sensibilité les thèmes du deuil, de la perte et de l’absence. Le Pont est produit par La Belle Affaire, jeune maison de production installée à Montpellier. Les précédents courts métrages de Léa Triboulet ont été sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux.

Projection samedi 25 octobre à 16h (Corum – salle Einstein) en présence de la réalisatrice. 

  • Khmerica de Thibaut Amri, Antoine Guide, Lucas Sénécaut

Joker, Kookie et Djumbo sont « khméricains » , des réfugiés cambodgiens ayant grandi aux États-Unis et déportés au Cambodge après avoir purgé une peine de prison. Nous suivons ce trio dans leur quotidien, alors qu’ils retrouvent leurs nouvelles familles khmères, oscillant entre les vestiges de leur vie passée et un avenir à construire.

Khmerica
© Avant la Nuit

La société de production montpelliéraine Avant la Nuit défend des engagements culturels et citoyens d’auteurs ouverts sur le monde. Cette année, ses films ont brillé dans les festivals. Khmerica a reçu la Mention spéciale au festival du film documentaire Vision du Réel, en Suisse et Les Liens du Sang, a remporté le Grand Prix du court métrage au Festival du Film Fantastique de Gérardmer.

Projection samedi 25 octobre à 16h (Corum – salle Einstein) en présence des réalisateurs.

>>> Lire l'article : Première mondiale de Khmerica 

Le Fonds d’aide ICC 

Le Fonds d'aide à la création ICC de la Métropole de Montpellier accompagne les acteurs de la filière de l'image. Il accompagne l'émergence de talents et l'ancrage durable des professionnels sur le territoire métropolitain. Le Fonds d'aide à la création ICC intervient sur cinq champs : documentaire, animation, fiction, jeu vidéo, expériences immersives et encourage l'hybridité des formats. 

>>> Lire l'article : La Métropole finance vos créations