TRANQUILLITÉ PUBLIQUE

La délinquance dans l’Écusson a reculé de 15% en un an

26-07-23 - 14:51
26-07-23 - 14:56
Sous l’autorité du procureur de la République, un bilan a été fait du traitement de la délinquance dans l’Écusson à Montpellier. Le travail partenarial porte ses fruits et les résultats suivent.
Conférence de presse procureur de la République et partenaires
Procureur et adjoint avec les polices nationale et municipale. - ©C.Ruiz
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Fabrice Belargent, procureur de la République, Yannick Blouin, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), et Sébastien Cote, adjoint au maire de Montpellier chargé de la tranquillité publique, ont tenu une conférence de presse commune le 25 juillet. Celle-ci s’inscrivait dans le cadre du groupement local de traitement de la délinquance (GLTD) à l’échelle de l’Écusson, à l’heure du bilan. Ce déploiement collectif s’est achevé le 7 juillet après un mois d’un intense travail de terrain. De nombreuses opérations de contrôle ont eu lieu sur l’espace public, dans les commerces et les transports et elles ont aussi porté sur la lutte contre le vol ou le port d’armes prohibé. La principale information est celle d’une baisse de la délinquance de 15% confirmée par l’autorité judiciaire. « Cet indicateur est une comparaison effectuée entre les données de juin 2022 et celles de juin 2023. Et il faut rappeler que l’année 2022 était elle-même déjà en baisse par rapport à 2019, année de référence avant les épisodes Covid », précise Fabrice Belargent. 

Plus de 5 200 contrôles

La mise en commun des moyens humains et techniques (polices nationale et municipale, magistrats du parquet) est le point fort des GLTD. Sur celui-ci, le nombre d’effectifs engagés (1 172) et le nombre d’opérations conduites (plus de 200) montrent « que nous n’avions jamais mobilisé autant de moyens », insiste le procureur de la République. Il met aussi en avant le nombre d’individus présentés au parquet à la suite de gardes à vue (27 sur 63) et le nombre de personnes contrôlées ou interpellées (plus de 5 200). La Ville de Montpellier a pleinement participé aux opérations avec le centre de supervision urbain et ses deux postes de commandement mobile sur le terrain. Sur les 63 gardés à vue, où l’on trouvait 9 mineurs, 19 l’ont été pour atteintes aux personnes et 16 pour portes d’armes, 9 ont été écrouées et 8 conduites en centre de rétention administrative avant une reconduite à la frontière. « Nous ne lâchons rien, ce gros travail partenarial demande de la coordination et de la ténacité, commente Sébastien Cote. Nous avons des résultats mais c’est un travail dans la durée et nous devons poursuivre nos efforts. » Enfin, la délinquance des mineurs n’est pas plus préoccupante ici qu’ailleurs, elle est dans la moyenne nationale selon le procureur. Enfin, la lutte contre les commerces qui vendent de l’alcool ou du protoxyde d’azote, alors qu’ils n’en ont pas le droit, est toujours d’actualité.