« J’ai essayé d’exprimer, de montrer des sentiments viscéraux sur la mort et le deuil, tout en recherchant néanmoins la joie », explique la jeune artiste aux visiteurs venus découvrir ses œuvres. Originaire d’Istanbul, Isik Deniz Bayazit a passé sept ans à Montpellier, et à Fabrègues, lors de ses études d’architecture. Utilisant une grande variété de techniques et de supports, du feutre à la superposition d’images en passant par les tissus brodés, elle convoque des espaces peuplés de sa sœur jumelle, de son chat Diyez disparu, d’animaux errants ou encore des décors de son enfance, qui déjouent les règles du temps et des lois naturelles.
« Mettre en valeur les artistes locaux »
« Nous sommes très fiers de montrer son travail, son univers, ici à Saint-Ravy, un espace qui a vocation à accueillir et à mettre en valeur les artistes locaux », ajoute Sébastien Cote, adjoint au maire de Montpellier lors du vernissage de cette exposition visible jusqu’au 24 mars.