Une gestion budgétaire rigoureuse pour soutenir l'investissement
Pour financer ses projets et ses actions, la collectivité mise sur une gestion maîtrisée de ses dépenses de fonctionnement et l'optimisation de ses recettes. Cette stratégie permet de dégager des marges de manœuvre nécessaires pour soutenir les investissements, répondant ainsi aux besoins du territoire. Acteur économique majeur, la collectivité souligne que les dépenses d'investissement, qualifiées de "vertueuses", favorisent l'économie locale, créent des emplois et réduisent les charges sociales.

Les différentes dépenses de la Métropole en investissement et en fonctionnement se répartissent ainsi :
- 35 % soit 375 M€ sont affectés aux mobilités douces et alternatives, vélos, tramway, bus, bustram. Un investissement sans précédent dans l’histoire de la Métropole. L5, Extension L1, Bustram.
- 15 % soit 163 M€ pour l’entretien des routes
- 15 % soit 158 M€ pour les déchets, l’environnement, l’agroécologie, la transition énergétique et les espaces naturels
- 11 % soit 120 M€ pour la culture et le sport
- 7 % soit 71 M€ pour solidarité avec les habitants et l’aide aux communes
- 5 % soit 52 M€ pour l’activité du territoire (tourisme et développement économique)
- 4 % soit 41 M€ la gestion des risques majeurs
- 8 % soit 80 M€ pour les fonctions support
Une épargne brute de +8,5 % par rapport à 2024
En 2025, les recettes augmentent de 2,9 %, tandis que les dépenses de fonctionnement sont contenues à +2,3 %, malgré les contraintes liées à l'inflation, aux coûts énergétiques et à la revalorisation du point d'indice des agents. "Cette gestion rigoureuse nous permet de dégager une épargne brute de +7 millions d'euros, soit un total de 84 millions d’euros. Elle est en augmentation de 8,5 % par rapport à 2024. Beaucoup de collectivités aimeraient afficher un tel ratio", se félicite Renaud Calvat.
"Le Versement mobilité des entreprises, qui s'élevait à 95 millions d'euros en 2019, atteindra 125 millions en 2025, avec une progression de 3,5 % par rapport à l'année précédente.
Cependant, les décisions de l'État entraînent une perte de 6,3 millions d'euros sur les recettes de TVA. Malgré des taux d'intérêt encore élevés, les dépenses énergétiques et l'inflation montrent des signes d'amélioration. La loi de finances Bayrou, bien que moins pénalisante que celle initialement prévue par le gouvernement Barnier, impacte tout de même le budget à hauteur de 9 millions d'euros.
La capacité de désendettement de la collectivité s'établit à 14,9 années. Sans les 9 millions d'euros de pertes, elle aurait pu descendre à 12,5 années, ce qui est un indicateur de la bonne gestion intercommunale.
En matière d'investissements, 2025 sera marquée par des projets structurants, tels que la ligne 5 du tramway, l'extension de la ligne 1 vers la gare Sud de France et le développement du bustram. Les investissements courants complètent ces grands chantiers. En 2026, les travaux essentiels seront achevés, grâce à une gestion financière exemplaire", explique le vice-président aux Finances.
« L’action publique, ce n’est pas que des chiffres. Ce sont des femmes et des hommes qui travaillent »
Renaud Calvat

120 M€ pour gérer nos déchets
« Avec 40 % d’augmentation depuis 2019, c’est un budget qui a pris beaucoup d’importance pour deux raisons, a expliqué René Revol, vice-président délégué à la Collecte, tri, valorisation des déchets, Politique zéro déchet et maire de Grabels. Nous avons augmenté nos moyens humains à 199 agents (+ 48 agents supplémentaires). Nous engageons dans ce budget un processus de dé-précarisation de personnels qui jouent un rôle essentiel pour assurer un service public fondamental pour l’environnement. En plus des 24 communes déjà entrées dans le système de ramassage des biodéchets, cette année, ce sont neuf quartiers de Montpellier qui le seront à leur tour".
Le bilan du tri s’améliore
Chiffre des collectes et du tri 2024 par rapport à 2023 :
- - 1,6 % d’ordures ménagères résiduelles
- + 27 % de biodéchets
- + 4,1 % de tri sélectif

375 M€ pour les mobilités actives
« Nous réalisons un mandat placé sous le signe de la transition écologique et solidaire, a argumenté Julie Frêche, vice-présidente déléguée au Transport, Mobilités actives. Nous augmentons le pouvoir d’achat tout en protégeant l’environnement. C’est la gratuité des transports en commun pour un demi million d’habitants, c’est la gratuité du covoiturage jusqu’à 30km, c’est le développement du réseau de transport (1 million de km parcourus en plus entre 2025 et 2026)... Nous faisons une révolution « marchable » et cyclable (65 % du réseau express cyclable sera terminé en 2026). »
Les grands investissements de 2025
- Tramway : 130 M€ (dont ligne 5 : 83 M€, extension ligne 1 : 25 M€)
- Bustram : 24 M€
- Subvention d’équipement à TaM : 9,5 M€
- Galerie cyclable par le tunnel de la Comédie : 6,4 M€

163 M€ pour améliorer les mobilités routières
Pour Frédéric Lafforgue, vice-président délégué aux Voiries, à l'Espace public et maire de Castelnau-le-Lez a détaillé sa partie : « Ce budget de 163 millions d’euros se répartit en fonctionnement hors personnel pour 57 millions d’euros, en personnel pour 22 millions d’euros pour 460 agents et en équipement pour 84 millions d’euros. Les principales missions sont l’entretien, l’exploitation et la gestion des espaces publics métropolitains (voirie, espaces verts, ouvrages d’art, éclairage public, nettoiement) ». 2 270 km de voirie à aménager, gérer et exploiter.
Les principales opérations structurantes 2025 pour 30 M€
- RM 5 : desserte du lycée à Cournonterral
- RM 66 : desserte de la Sud de France Arena et reprise chaussée structure
- RM5 : giratoire de Pignan
- Suppression du passage à niveau n°39 à Castelnau-le-Lez
- Ouvrage d’art : RM62 Grau de Pérols