« En creux », c’est le nom du projet qui a été présenté le 1er juillet, en ouverture de la fête de l’école, à tous les partenaires et en présence des élèves qui gambadaient dans la cour. « Les enfants sont partis à la poursuite de petits fantômes innocents. L’équipe pédagogique tient à remercier Julie et Olivier pour leur patience, leur gentillesse et leur disponibilité et la Ville de Montpellier qui nous a offert cette chance unique », témoigne Guillaume Chevalier, le directeur de l’école. « Avec Olivier, poursuit Julie Poulain, on voit l’art comme un outil pour ressentir les choses qui nous entourent. Dans ce bâtiment, cela a été assez facile. En creux, c’est une série de bas-reliefs en céramique qui prennent la forme d’un jeu de piste où il faut déambuler pour les trouver. Chaque bas-relief a une histoire. Ce titre dit à la fois la technique d’imprimerie pour graver en relief mais aussi les traces de présence passées que l’on a appelées des petits fantômes ». Olivier ajoutant pour sa part que « une édition papier sera distribuée à tous les enfants en classe ». Un très joli livre au format accordéon.

Une certaine idée de l’éducation
« Durant cette première année scolaire à l’école Pierre et Colette Soulages, ce ne sont pas les projets qui ont manqué entre l’appropriation des locaux, le déploiement de la section internationale et ce volet artistique », estime Michaël Delafosse. Le maire de Montpellier a aussi assuré « être très content d’avoir financé ce projet à hauteur de 50 000 euros car il dit une certaine idée de l’éducation, de la place de la culture et notre volonté de la mettre à hauteur d’enfants. Ici, on a pu en faire un grand projet éducatif qui permet de marquer les enfants dans leur année scolaire et de laisser une trace avec un héritage d’œuvres qui permet d’embellir encore un peu plus la plus belle école de France ».
Drôles de fantômes
En Creux est une opération conjointement menée par la Ville de Montpellier, l’Éducation nationale et la direction régionale des Affaires culturelles (DRAC). Carole Drucker-Godard, la rectrice de la région académique Occitanie, s’est également montrée très enthousiaste sur ce projet du 1% artistique, tout comme sur celui des Enfants ambassadeurs du musée Fabre. À l’heure de la déambulation et de la visite des travaux exposés dans l’atelier à l’étage, les participants sont tombés sur de drôles de fantômes. Il y avait par exemple Pousse-pouce, un bas-relief rappelant la forme d’un vieil escalier où l’on devienne encore l’ancienne trace dans le mur et qui porte l’empreinte de tous les écoliers. Une dizaine de créations sont à découvrir dans les parties communes.

