Quel est le sujet de La nouvelle comédie de Molière (saison 1) ?
En 1973, année des 300 ans de la mort de Molière, dans les studios de l’Office de Radiodiffusion Télévision Française, une nouvelle émission d’éducation culturelle est mise en place dans l’urgence. Le premier thème porte tout naturellement sur Molière, fleuron de la culture française. Convoqués par l’ORTF, Madeleine, metteuse en scène et comédienne, et Charles, comédien, tous deux spécialistes de Molière, débarquent sur le plateau de télévision. Ils ne s’attendent aucunement à jouer, ce jour-là et en direct !
La comédie est-elle un art difficile ?
Faire rire est toujours un exercice compliqué. Néanmoins, l’humour est une porte d’entrée pour atteindre le public. Cette pièce est un divertissement musical qui permet de mettre Molière en valeur, ce formidable auteur de comédie. Avec Karen Bruère, nous nous sommes amusés avec lui. Elle est écrite dans le ton de ce que la compagnie produit depuis 2016. C’est notre seconde création et elle correspond au théâtre baroque que nous aimons donner à voir. Notre humour est non-négociable (rires).
Que va devenir la pièce ?
Après sa création sur la scène de Jean Vilar à Montpellier (qui la coproduit avec le théâtre Bassaget de Mauguio), il va falloir la faire connaître, la jouer, la proposer aux professionnels, afin qu’elle soit achetée par d’autres théâtres. On sait que le public aime notre travail. Mais le professionnel est un animal plus particulier. Nous avons en projet de lui donner une suite, une saison 2. J’aime assez l’idée de créer une série théâtrale qui donne des rendez-vous réguliers au public.
La pièce créée à Montpellier le 9 novembre est présentée au théâtre la Passerelle à Jacou, le 9 février.