L’ordre des avocats et la Faculté de Droit de Montpellier ont impulsé le projet Montpellier Ville de Droit avec pour ambition de conserver à la ville sa réputation juridique. Rapidement rejointe par la Chambre des notaires, l’ordre des commissaires de justice et la Ville de Montpellier, cette dynamique a été lancée officiellement le 8 mars, depuis la salle des Actes de la Faculté de droit.
Un comité de réflexion, la Commission Placentin, est chargée de réfléchir sur les grands sujets et les enjeux du quotidien. « Le monde numérique manque encore de règles adaptées qui puissent l’accompagner sans perdre les principes fondamentaux de notre démocratie », explique Guylain Clamour, doyen de la Faculté de droit et de Science politique. À sa juste place, l’association va apporter sa contribution dans l’élaboration de ces nouvelles règles ».
Un mois de mai sous le signe des Legal Tech
Des ateliers sont organisés autour de grandes interrogations comme la justice prédictive assistée par l’IA ou l’impact de l’économie digitale sur les nouveaux périmètres du Droit. L’association compte aussi intervenir dans les établissements scolaires afin d’informer les jeunes sur les métiers juridiques.
Les mois qui viennent sont chargés pour Montpellier ville du Droit qui propose le 15 mai un concert du club de musique de la Faculté de droit. Mais surtout, l’association organise les 30 et 31 mai, un village Legal Tech. Seront réunis de nombreuses start-up du droit qui depuis plusieurs années ont réussi à démocratiser l’accès à des services jusqu’ici inaccessibles pour une grande partie de la population et à transformer le paysage juridique en y intégrant la technologie. Vous pourrez les rencontrer à la Halle de l’Innovation, dans le quartier Cambacérès, le bien nommé. Car le jour du lancement officiel de Montpellier ville du Droit, l’architecte du Code civil français était honoré par une plaque apposée à sa maison natale.
Un site internet (montpellier-villedudroit.fr) sera mis en activité à la fin du mois de mars.