Projections, rencontres, débats sur plusieurs écrans de Montpellier
Grand rendez-vous incontournable des cinéphiles montpelliérains, le Festival Chrétien du Cinéma, présidé par Luc Jourdan, est porté depuis plus de vingt ans par l’association Chrétien et Cultures, et Profil et soutenu par la Ville de Montpellier.
L’édition 2025, prévue du 24 janvier au 2 février, propose un programme qui allie projections, rencontres, débats, sur plusieurs écrans de Montpellier : du Centre Rabelais au cinéma Nestor Burma, en passant par l’Utopia ou le Gaumont Comédie et depuis cette année au Caroussel. Avec également quelques rendez-vous programmés à Prades-le-Lez, au cinéma Jacques Brel, ainsi qu’au Kinépolis de Béziers (ex-Monciné).
« Pour fêter les 130 ans du cinématographe, le festival met à l’honneur des héroïnes, des héros et des anti-héros. On côtoie des héroïnes spirituelles comme Jeanne d’Arc ou des héroïnes syndicales comme Norma Rae. On croise des héros écolos comme l’avocat de Dark Waters ou des héros d’espionnage comme Joseph Turner dans Les trois jours du Condor. Ces personnages, modèles d’humanité, feront vivre au public des aventures irrésistibles. Côté antihéros, on rencontrera ceux de Tombe les filles et tais-toi ou d’Un héros très discret. Les héroïnes et les héros du festival 2025 débarquent de l’Ouest : un tiers d’entre eux viennent des États-Unis. Une manière de rendre hommage au cinéma américain. Les héroïnes et les héros arrivent aussi de l’Est : Kosovo, Iran, Afghanistan, jusqu’au Japon. Ceux du continent européen ne sont pas en reste, pour eux, la fraternité est un maître mot », explique Luc Jourdan, président du Festival Chrétien du cinéma.
Un temps fort marquera cette édition : une avant-première aura lieu mardi 14 janvier à 20h15 au Cinéma Pathé Gaumont Comédie à Montpellier, avec la projection de L’espion de Dieu de Todd Komarnicki. La projection sera suivie d’un débat sous forme de table-ronde. Alors que la Ville de Montpellier célèbre, de l’été 2024 au printemps 2025, les 80 ans de la Libération et la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce film met en lumière la vie du pasteur Dietrich Bonhoeffer, héros de la résistance allemande au nazisme.
Héros, littérature et cinéma : quiz, énigmes et grands classiques
Au programme, quelques grands classiques du cinéma : comme Casablanca de Michael Curtiz ou encore le film de Jean Renoir, La Grande Illusion ou Les trois jours du condor de Sydney Pollack. À voir ou à revoir notamment Un héros très discret, de Jacques Audiard ou Un triomphe, d’Emmanuel Courcol, qui sera présenté lors de la soirée de clôture en partenariat avec l’association Wake-up Café. Ainsi que plusieurs pépites du cinéma international, comme À tombeau ouvert de Martin Scorsese, ou encore Le vent se lève, du cinéaste japonais Hayao Miyazaki mais aussi Un héros, film du réalisateur iranien Asghar Farhadir. Le festival proposera également un programme dédié aux enfants, avec des films pour toute la famille et des tarifs adaptés. Un lieu et des évènements nouveaux : En 2025, le festival se transporte au Carrousel, ce nouveau lieu du quartier Gambetta qui accueille de nombreux événements. Le jeudi 30 janvier, à 16h, un atelier-découverte jubilatoire Héros et cinéma, à partir de quizz et d’énigmes et à 18h, une conférence-débat animée par Rachel Reboul sur Héros, littérature et cinéma avec des extraits du film Madame Bovary, de Claude Chabrol. Ce festival Chrétien du cinéma est organisé en partenariat avec la Ville de Montpellier, l’ACAT, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, pour le film Chili 1976, avec le festival de cinéma Cap à l’Est, pour le film La Ruche et avec le Wake-up Café, association qui accompagne des personnes sortant de prison en vue d’une réinsertion durable, sans récidive, pour le film Un triomphe, en soirée de clôture le 31 janvier à 20h au Centre Rabelais.
>>> Programmation complète et billetterie sur : chretiensetcultures.fr
Lancement du festival, le vendredi 24 janvier, à 20h au Centre Rabelais, avec le film de Hug Hudson. Sorti en 1981, ce film britannique s'inspire librement de l'histoire de deux athlètes britanniques concourant aux Jeux olympiques d'été de 1924, Harold Abrahams et Eric Liddell.