Un futur grand espace multi-sports
C’est une nouvelle offre sportive, au centre-est de Montpellier, qui est visée avec la réhabilitation de l’ancien stade du Lieutenant-Normand, situé rue Turgot dans le quartier Boutonnet. L’État a accepté, à titre gratuit, la mise à disposition de longue durée (30 ans renouvelables) de cette parcelle à la Ville de Montpellier, après différents échanges de la municipalité avec le Rectorat et les services de la Direction Départementale des Finances Publiques. Vétuste et non-conforme aux normes de sécurité, cette dépendance de la cité scolaire Françoise Combes était fermée au public administrativement depuis 2019. La Ville de Montpellier peut désormais prévoir sa transformation en un véritable espace multi-sports, pour l'usage des scolaires, des associations et du grand public. Avec notamment, un plateau sportif multi-sports couvert (40x20m) ; une piste d'athlétisme synthétique qui permettra de délester la piste d'athlétisme du stade Philippidès ; une ligne droite de course synthétique ; deux terrains de basketball 3x3, couverts ; une piste de jogging ; un pitch one ; une station de remise en forme ; quatre tables de tennis de table. Pour une surface de 15 000 m². Les abords de chaque équipement sportif seront végétalisés.
« Nous nous efforçons, avec le soutien des services de l'urbanisme, à identifier des lieux inexploités dans la Ville pour en faire des lieux de pratiques sportives, dimensionnés aux besoins et aux attentes d'une population croissante. La remise en état de l'ancien stade du Lieutenant-Normand offrira une structure en extérieur totalement pensée pour le bien-être, la santé et de la sociabilisation des Montpelliéraines et Montpelliérains qui la fréquenteront », affirmait Hervé Martin, adjoint au maire délégué à la Ville sportive.
Début des travaux, septembre 2024. Planifiés sur trois ans, la livraison d’une première tranche est prévue dès l’été 2025. Coût prévisionnel de l'opération : 4,8 millions d'euros. Une aide financière de la Région de 540 000 euros est sollicitée.
Engagement pour les familles monoparentales
Le dossier lié aux « familles monoparentales et principalement les femmes seules avec enfant, est un sujet absolument majeur à nos yeux », introduisait Michaël Delafosse. « Il n’y a pas de formule magique sur ce sujet, mais il y a des convictions qu’il nous faut énoncer. En adoptant cette délibération cadre, nous continuons à tracer un chemin à la faveur d’une action volontariste pour les femmes seules avec enfant. Nous l’avons déjà fait : la gratuité des transports est une mesure de pouvoir d’achat qui doit être identifiée comme telle, le tarif de cantine à 50 centimes a été posé comme tel, le tarif des Maisons pour tous, les grilles de cotation d’attribution du logement social… Sur la commune de Montpellier, on estime entre 16 000 et 17 000 femmes seules avec enfant. Cela dit l’ampleur du travail. On envoie un signal très fort de politiques publiques, qu’il faudra sans doute amplifier avec les retours d’expérience. »
Dans la lignée de la délibération, annoncée au printemps, des week-ends de répit pour les femmes seules avec leur enfant, l’affaire prend en compte des besoins spécifiques repérés, ainsi que la nécessité d'une transversalité de l’action et de sa lisibilité. La Ville de Montpellier soutient ainsi les familles monoparentales avec un plan sur 2024 - 2026 axé sur trois objectifs stratégiques pour promouvoir l'égalité et la justice sociale :
- Favoriser la participation et la citoyenneté des familles monoparentales : accès à l'information, création d'espaces d'échange et de soutien...
- Adapter les dispositifs municipaux pour répondre aux besoins des familles : tarification sociale de la cantine, priorisation des demandes en crèche et logements temporaires pour les femmes en situation de séparation.
- Mobiliser les acteurs institutionnels et associatifs : collaboration pour une réponse coordonnée aux besoins complexes des familles monoparentales.
En présentant cette délibération d’impulsion, Fatma Nakib, adjointe au maire déléguée à l’Égalité et Droits des femmes, concluait : « La monoparentalité doit être prise en compte pour favoriser l’égalité des chances, lutter contre les discriminations que subissent encore trop de femmes. Nous voulons les soutenir, être à leurs côtés et ouvrir une voie que l’on aimerait voir suivie sur tout le territoire national. »
Avant une annonce d’un projet de crèche par le maire de Montpellier : « On va construire une crèche sur l’emprise de l’université Paul Valéry, avec un enjeu sur les doctorantes », avec la volonté de gommer les inégalités et d’être « une ville parents solo friendly. »
>>> À lire également : La crèche municipale Liselotte et le relais petite enfance inaugurés à Port Marianne
Un bouclier social pour la petite enfance
La Ville de Montpellier met en œuvre ce dispositif expérimental pour développer une politique d’accueil pour les jeunes enfants permettant de concilier vies familiale et professionnelle, et de lutter contre les inégalités. Objectif : offrir une solution de garde à domicile au coût équivalent à celui des crèches, par l’attribution d'une aide financière, aux familles monoparentales, pour des services de garde adaptés à leurs horaires de travail décalés. Sur l’année 2024, 50 familles seront accompagnées grâce à un budget de 190 000 €, co-financé par l’État et la Ville.
Une vision de la municipalité « qui porte l’ambition d’une politique petite enfance à la hauteur des enjeux du territoire et de l’importance des 1 000 premiers jours. Face à l’inflation, on constate malheureusement partout des fermetures de crèches publiques. À Montpellier, le contre-pied est pris, en construisant 300 nouvelles places et en soutenant les partenaires associatifs non lucratifs de la petite enfance, fragilisés par des contraintes bâtimentaires. À cela s’ajoute le bouclier social de la petite enfance pour les familles parentales qui exercent à des horaires atypiques », résumait Tasnime Akbaraly, adjointe au maire déléguée à la Petite enfance.
Maison de santé des femmes et Maison des parents
Le CHU de Montpellier crée la Maison des femmes Agnès McLaren, dédiée aux femmes victimes de violences, et la Maison des parents, offrant un hébergement aux familles d'enfants hospitalisés. La Ville de Montpellier soutient ces projets avec des subventions de 50 000 € et 7 000 €.
Élodie Brun Mandon, conseillère municipale déléguée à la Santé, à la Prévention et à la Lutte contre les addictions, affirmait avec conviction les engagements volontaristes de la Ville en la matière : « Je suis très fière, avec cette attribution de subvention à notre Centre hospitalier universitaire, de porter haut et fort nos valeurs de gauche. » Avec une Maison des parents ayant pour vocation d’accompagner les enfants en souffrance et leurs familles, qui ouvrira au mois de septembre, administrée par La Pasquière, intégrant également un espace de co-working pour permettre aux parents, qui le souhaitent, de poursuivre une activité tout en accompagnant leur enfant malade.
Par ailleurs, le soutien à la Maison des femmes, est un « signal important de la Ville de Montpellier qui est aux côtés des femmes, qui n’acceptera jamais une femme en souffrance, qui se positionne aux côtés des soignants, des travailleurs sociaux, qui accompagne au quotidien ces femmes maltraitées, battues, violées », poursuivait-elle tout en rendant hommage au CHU de Montpellier et à l’ensemble des partenaires ayant porté cette création. « Montpellier c’est la ville de la sororité », concluait-elle.
>>> À lire également : Maison des femmes de Montpellier : vous êtes ici chez vous
Et aussi
- Cœur de ville en lumières revient du 14 au 16 novembre 2024 pour une 9ᵉ édition. L'an dernier, 220 000 visiteurs ont admiré les projections architecturales sur les façades emblématiques de l’Écusson !
- Le Relais Petite Enfance (RPE) "Antigone 2" sera relocalisé au Val de Croze pour mieux répondre aux besoins des familles des quartiers Chamberte, Pas du loup et la Martelle. Ce nouveau local offrira des bureaux, une salle d’activité spacieuse et sera situé face à une station de la future ligne 5 du tramway. La Ville investit 521 418 € TTC pour ce projet, avec le soutien d'Altemed.
- Une convention est actée entre Montpellier et l’État pour valoriser les geôles de Lauwe, lieu historique de la Résistance, après leur réhabilitation. Des visites guidées, ateliers pédagogiques et supports éditoriaux seront proposés après sécurisation du site en 2024-2025. La Ville investira 260 000 euros dans la restauration des geôles de la caserne de Lauwe pour les 80 ans de la Libération de Montpellier afin de préserver la mémoire.
- Bien-être animal : La Ville continue de s'investir dans la protection animale : pigeonniers contraceptifs, option végétarienne quotidienne dans les cantines, outil pédagogique sur le bien-être animal pour les enseignants, création d'un Centre de soins pour la faune sauvage.
- Définition des zones d'accélération des énergies renouvelables : « Nous sommes attachés à être dans une sobriété énergétique la plus parfaite possible. Nous définissons des périmètres des espaces réservés, » rappelait Maryse Faye adjointe au maire déléguée à l’Urbanisme durable et à la maîtrise foncière. Montpellier identifie des zones pour l’implantation de projets solaires et réseaux de chaleur/froid. Une consultation du public a été effectuée sur la plateforme participer.montpellier.fr pour avis publics.
